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Ecotrophelia / Des étudiants de l’Isara vont concourir une nouvelle fois face à d’autres étudiants d’écoles agroalimentaires pour remporter le trophée de l’innovation alimentaire Ecotrophelia.

Une aventure humaine et professionnalisante

Les étudiants de l’Isara ont déjà remporté trois trophées d’or, depuis que l’école s’est lancée dans cette aventure. Tous les ans, deux équipes d’une dizaine d’étudiants sont choisies, afin de participer à ce challenge national. Il s’agit en général d’étudiants de 4e ou 5e année, qui souhaitent vivre une véritable expérience professionnelle.

« Les étudiants ont un an pour préparer leur projet, qui consiste à créer un produit éco-innovant, du concept à sa commercialisation. Pour cela, ils réalisent des études de marché, un business plan, du marketing… pour au final pouvoir donner un rapport clé en main aux industriels qui souhaitent commercialiser leur produit », explique Camille Ponchon, ingénieur en innovation agroalimentaire et responsable du parcours Ecotrophelia.

 « Ce projet demande beaucoup d’investissement de la part des étudiants mais il faut savoir que les industriels utilisent ce concours pour avoir des idées et pour recruter. C’est donc une vraie valeur ajoutée sur leur C.V.  Les élèves ingénieurs qui participent sont créatifs et impliqués. Ce sont des profils mixtes avec une expérience de création de produits, qui plaisent aux recruteurs », affirme Camille Ponchon. Si leurs produits rencontrent du succès, les étudiants peuvent aussi choisir de monter leur propre entreprise. Pour le moment, sur les 28 projets et les 213 étudiants qui ont participé à ce concours, avec l’aide de l’Isara, seule l’entreprise « Ici & là » a percé. Avec ses pavés de lentilles, elle avait remporté les deux trophées Ecotrophelia, en 2013.

Deux nouveaux projets en lice cette année

Au mois d’avril, les dossiers des projets de cette année, seront examinés et sélectionnés pour participer au concours qui aura lieu durant trois jours : du 26 au 28 juin au Palais des Papes à Avignon. Les deux premiers jours, les équipes feront une présentation de 20 min devant un jury d’expert, puis ces derniers dégusteront les produits sur des stands joliment décorés. Jusque-là, les deux projets « Inflore&Sens » et « En 4 saisons » sont confidentiels : on ne sait donc pas quels produits seront présentés. Ce que l’on sait en revanche, c’est que les projets ont connu des rebondissements. Sarah Nuffer et Caroline Besson, les chefs respectives des deux projets et leurs équipes, qui travaillent dessus depuis février 2017, ont toutes deux dû changer de produits en cours d’année. « On a travaillé sur un premier produit mais il était trop compliqué à mettre en œuvre avec les moyens dont on disposait. Il a fallu s’adapter et recommencer. Tout est parti d’une idée d’équipe. Aujourd’hui le business plan, la stratégie de développement et le dossier du concours sont prêts », raconte Caroline.

Maintenant que leurs dossiers sont bouclés, elles sont impatientes de concourir.

« Le témoignage des anciennes équipes nous a vraiment motivées. C’est un projet pluridisciplinaire qui a la démarche d’une vraie entreprise. Notre produit, c’est un peu notre bébé. D’ailleurs, face aux retours très positifs de la grande distribution, plusieurs personnes de l’équipe sont prêtes à s’engager dans l’entrepreneuriat. On a hâte d’y être ! » explique Sarah.

Les projets de 2017

L’année dernière, deux projets ont concouru : Brin d’Arômes et Cœur Divin. Le premier, un gressin croustillant contenant une huile aromatisée et fermé par un bouchon de comté, a remporté le trophée de bronze et le prix Services Interfel. Pour Cassandre Giachino, l’expérience fut très intense, et si l’équipe a réussi à relever les défis tout au long du parcours, c’est grâce à sa cohésion, son efficacité et à la bonne ambiance qui régnait en son sein. « Aujourd’hui le produit n’est pas commercialisé car personne de l’équipe n’a souhaité monter pour le moment son entreprise puisqu’on a été, pour la plupart, embauchés dans nos entreprises de stage », raconte Cassandre.  Le second projet consistait en des bouchées de fromage contenant des perles liquides de vin blanc. Si les étudiants ont été déçus de ne remporter aucun prix malgré tous les efforts fournis, Marine Vannereux, la chef de projet reste positive : « Ce qui nous intéressait c’était le projet en lui-même, qui était très professionnalisant. Ça nous a donné des opportunités supplémentaires lors du recrutement, car on a touché au milieu professionnel dans sa réalité. »

 

Propos recueillis par Manon Laurens (APASEC)